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Du 2022-10-04 au 2022-11-04

Un frigo SUR LE PARVIS

Anita : Comment as-tu découvert ce frigo-partage ?

Suzanne : En passant avec notre club de marche, ma soeur Diane et moi avons été intriguées d’apercevoir un frigo sur le parvis de l’église. Nous avons constaté qu’il était vide. Depuis, chaque semaine, nous apportons des denrées périssables ou non aux gens qui ont faim. De plus, dans une armoire extérieure, on peut déposer des articles utiles. Les bénéficiaires de ce service sont très reconnaissants ! Nous prenons toujours le temps de les rencontrer, de les écouter et de leur parler. Je me rappelle souvent cette pensée de Mère Térésa : Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. C’est une belle mission !

 

Anita : Tu es membre des Associés Missionnaires de l’Immaculée-Conception (AsMIC). Ce groupe de laïcs veut vivre la mission selon le charisme de Mère Délia Tétreault dans l’Action de grâces mariale. Dis-moi, d’où te vient cet intérêt pour la mission ?

Suzanne : Mon côté missionnaire a toujours été très fort et cela depuis mon enfance. Je rêvais d’aller en mission chez les petits Chinois que l’on faisait baptiser. Au fil des ans, j’ai réalisé que ma mission était ici, à Québec, avec ma famille d’abord, et les personnes que je rencontre sur ma route. Le pape François nous dit que l’évangélisation se fait de personne à personne. De plus, nos parents nous ont appris à partager lorsque nous étions jeunes... cela se transmet ! À mon tour, comme grand-mère, parfois mes petits-enfants m’accompagnent. Je suis fière de les voir prendre l’initiative de partager des aliments ou des jouets. Je vois cela comme les fruits de mon engagement. Une pensée du pape François confirme mon expérience. Il écrit : Je suis une mission sur cette terre et pour cela je suis dans le monde 1.

 

Anita : Merci, Suzanne de ce témoignage ! As-tu un dernier message pour nos lecteurs qui  célébreront le centenaire de la revue en 2020 ?

Suzanne : Je pense à Mère Délia qui nous invitait à semer le bonheur à pleines mains. Elle croyait très fort que c’est le pain qui manque le plus sur notre pauvre terre 2. De plus, quand j’ouvre ma garde-robe ou que je suis dans un centre commercial, je me pose la question de Pierre-Yves McSween : En as-tu vraiment besoin 3 ? C’est une façon de résister à la société de consommation et de continuer à m’engager auprès de ma famille et dans mon entourage au nom de ma foi qui est soutenue par la spiritualité d’Action de grâces de mon groupe AsMIC.

 

Du 2022-09-04 au 2022-10-04

L’esprit MIC en Amérique du Sud

Le miracle s’est accompli. Les deux groupes, l’un à Santiago, la capitale, et l’autre à Ancud, sur l’île de Chiloé, existent toujours et continuent de se réunir régulièrement. Ils vivent avec enthousiasme la spiritualité d’Action de grâces qui les aide à être missionnaires dans leur quotidien. Unis à la communauté des MIC, c’est avec joie et reconnaissance qu’ils reçoivent les communiqués de notre supérieure provinciale et vibrent aux grandes fêtes chrétiennes et communautaires comme la Pentecôte, Noël et Pâques.

Comme je suis missionnaire en Bolivie, pays voisin du Chili, j’ai la joie de visiter les deux groupes d’AsMIC chaque année et de retrouver, ainsi, ma belle terre de mission et les amis connus et aimés. Sr Nancy Campos, m.i.c., rencontre aussi parfois les AsMIC du Chili lorsqu’elle rend visite à sa famille qui vit à Ancud. C’est une grâce d’approfondir avec eux le charisme MIC et d’être témoin de leur engagement. Je m’émerveille chaque fois de la reconnaissance et du beau souvenir que les membres de ces groupes gardent des soeurs avec qui ils ont travaillé. L’esprit missionnaire de Délia continue d’animer le peuple chilien !

 

Gisèle Lachapelle, m.i.c.