Les actualités
Mars 2016

Du 2016-03-28 au 2016-04-14

LES FEMMES DE PÂQUES

Il faut souligner ici, la femme de Béthanie, chez Simon le lépreux. Elle a déjà em­baumé le corps de Jésus: « elle a d'avance parfumé "mon corps pour la sépulture » dit Jésus en prophétisant sa mort. Ce matin-là, les femmes s'apprêtent à refaire le geste, un rituel normal, traditionnel certes, mais pas forcément mécanique; il sera empreint de respect et d'amour, de mansuétude et de miséricorde.

QUI ROULERA LA PIERRE?

La douceur du geste de la sépulture contraste avec l'autre tâche à accomplir pour arriver jusqu’au corps: rouler la grosse pierre. La question préoccupe les femmes: « elles se disaient entre elles : qui nous roulera la pierre hors de la porte du tom­beau? »

Le contraste est saisissant et bien marqué par les évangiles entre la fragilité des quelques femmes portant soigneusement des aromates et des parfums et l'énorme pierre qui verrouillait en toute sécurité le tombeau. Quoi de plus futile et subtil qu'aromates et parfums? Quoi de plus âpres que l'austérité de cette énorme pierre tombale, froide comme la mort?

Qui roulera la pierre? L'interrogation en fait prépare la réponse. Il faudra un ange et un grand tremblement de terre chez Matthieu, un miracle et un ou deux anges pour expliquer que la pierre à été roulée! Dans la question des femmes se glisse déjà une réponse : seul Dieu sera ca­pable de débloquer les cadenas et les tenailles des puissances de la mort. Il est bien là, présent, vivant. Et pourtant il semble absent, au tombeau vide.

Les femmes sont en état de choc devant le tombeau vide. Tout avait si bien été préparé. Elles avaient pourtant bien regardé où on avait mis le corps. Et voilà que c'est le vide, l'absence, comme l'écrit Luc 2 « étant entrées dans le tombeau, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. »

Tout est en contraste dans ces premières pages sur l'expérience de Pâques: l'absence dit la présence; la présence oblige à l'absence. Le « il n'est pas ici », que l'on trouve dans tous les évangiles, souligne cet effet de sens. Les femmes sont invitées par l'ange à faire ce passage du vide vers le Vivant, le Ressuscité.

Femmes de Pâques vous nous avez appris le chemin de la foi chrétienne

Disciples du Ressuscité, nous ne sommes pas une amicale des anciens de Jésus pleurant un mort. Au contraire, les récits de Pâques nous invitent à renouveler au seigneur notre véritable engagement de baptisés, à trouver des formes nouvelles pour dire notre foi et notre fidélité. Avec la même ténacité de cœur que les femmes de Pâques, cherchons le Vivant et publions ses paroles de vie.

Extrait de : Les femmes de Pâques – Éditions du Signe 2002

Du 2016-03-27 au 2016-04-10

Espérance retrouvée

LA ROUTE DE L’ESPÉRANCE RETROUVÉE

Et voilà que ce chemin de rêve s'était avéré une fausse route. Et maintenant que la fête amère était terminée, il fallait bien rentrer chez soi ce premier jour de semaine. Un début de semaine n'est pas facile, mais quand en plus les projets sont morts et le désespoir vous tient, prendre la route devient un caud1emar.

C'est qu'elle est longue la route qui mène de Jérusalem à Emmaüs. Elle fait le tour du monde pour y arriver. Et sur la route ils sont des centaines de millions de déçus de leurs rêves et de la vie, ceux dont les espoirs sont brisés et qui ne voient plus de sens dans le lendemain. Certains ont encore la force d'avancer tout de même, d'autres y sont contraints parce qu'on ne les veut pas là où ils sont, d'autres se sont arrêtés au bord parce qu'ils n'en peuvent plus. Mais voilà que le Ressuscité les rejoint tous sur la route. Il les invite à parler de ce qui pèse et il les écoute. Pouvoir en parler à quelqu'un fait du bien. Mais Jésus ne s'arrête pas là, il marche avec eux et les aide à avancer. Parfois même il se charge d'eux, comme un certain Samaritain. Ils ne le reconnaissent pas nécessairement, mais ses mots dits par ceux qui se savent ses porte-parole font chaud au coeur. Des paroles de vie et le signe du pain partagé prouvent qu'avec l'humanité il avance dans la vie.

Du 2016-03-22 au 2016-04-03

EAU SECOURS

« Ils arrivèrent à Mara, mais ne purent boire l'eau de Mara, car elle était amère — d'où son nom ‘Mara’. Le peuple murmura contre Moïse en disant : ‘Que boirons-nous?’ » (Exode 15, 23-24)

La Journée mondiale de l’eau (22 mars) arrive à grand pas et c’est justement l’occasion de se rappeler certains faits à propos de l’eau dans le monde. Nous sommes privilégiés(es) de vivre au Québec, car le majestueux Fleuve Saint-Laurent puise son eau des Grands Lacs où se trouvent 20% de toute l’eau douce en surface au monde! C’est une source d’eau fidèle pour l’agriculture, l’industrie, le commerce et notre maison. Mais qu’en est-il ailleurs?

Selon les Nations Unies (ONU), plus de 1,2 milliards d’humains n’ont pas accès à l’eau potable. Les maladies causées par une eau polluée tuent un enfant à chaque 8 secondes. Évidemment, il y a un problème.

Pour en savoir davantage, nous pouvons visiter le site de la Fondation One Drop : www.OneDrop.org

AUCUNE MÈRE NE DEVRAIT AVOIR À DONNER DE L’EAU INSALUBRE À SON ENFANT.

 

Dans l’esprit de notre politique environnementale locale,

toute initiative est bienvenue…

tout geste concret en respect de l’œuvre du Créateur

et en solidarité de partage avec l’entourage

est rendre justice au prochain et au Créateur.

http://www.un.org/fr/events/waterday/