Les actualités
Septembre 2018

Du 2018-09-19 au 2018-10-27

Quand la fiction devient réalité

Une soif qui se réveille

Pendant des années, le monde a été pour moi une étonnante séquence de statistiques et une accumulation de données. Les différences culturelles ne m’apparaissaient pas encore clairement, sauf en termes mathématiques. Ma soif de savoir s’est réveillée au contact de personnes provenant d’autres régions du monde. La fiction devenait réalité. La fraternité universelle a pris une dimension concrète et s’est développée à travers le chant choral, les cours d’espagnol, l’apprentissage des danses latines, le bénévolat dans un centre de femmes, les voyages de plus en plus loin, de plus en plus longs, de plus en plus tournés vers l’autre…

De retour dans Mon Québec, je vois maintenant le mouvement social en couleurs, si vous me permettez l’expression, dans l’optique de Nelson Mandela parlant de l’Afrique du Sud. Le Québec d’aujourd’hui, c’est une mosaïque de couleurs ethniques, de variétés culturelles, de richesses humaines.

Entrer dans la mêlée

Indifférents à ce changement social, les Québécois ? Ils ne peuvent l’être réellement à moins de fermer les yeux et de s’imposer une vie de reclus. À mon avis, certaines personnes ignorent qui sont les nouveaux arrivants. Les différences de culture leur font un peu peur. Plusieurs se contentent d’observer de loin, mais sans entrer dans la mêlée. C’est le temps de s’apprivoiser à la nouvelle réalité du voisinage multiculturel. La majorité des gens est prête à tendre la main à l’immigrant; elle va maintenant à la rencontre de son voisin. Il faut parfois trouver un prétexte, provoquer une occasion pour se parler la première fois et mettre un peu d’honnêteté dans l’approche. Le Québec a besoin d’immigrants pour assurer son avenir. Toute personne, d’où qu’elle provienne, peut contribuer efficacement à bâtir un monde plus juste et plus fraternel.

 

Marie Brassard

Précurseur – automne 2007

Du 2018-08-20 au 2018-09-19

Oser des rencontres en Chine

La rencontre débute à Guangzhou, Guangdong où les MIC sont arrivées en 1909 pour aider un groupe de vierges chinoises qui deviendront une congrégation religieuse portant le nom: Les Sœurs de L’Immaculée-Conception Chinoises. ( 1924 ) Présentement  elles sont 70 membres dont la moyenne d’âge est de 42 ans.  L’invitation était de partager le sens et la spiritualité de l’Immaculée-Conception.  Elles sont heureuses de la Visitation comme Marie et Elizabeth après tant d’années.

Oser se rendre à Sichou où les MIC ont vécu un court séjour entre les années 1934-48. Notre maison est présentement résidence des sœurs du diocèse de Sichou, la Cathédrale du Sacré-Cœur de Jésus ou Mgr. Georges Martin et Philippe Coté, sj ont demeuré. Aussi, l’École St- Louis-de- Gonzague est encore là, bien active et les trois bâtiments sont considérés comme patrimoine.

Dans le diocèse de Nanjing, Jiangsu, se trouve la Cathédrale bâtie par les Jésuites et où ont séjourné Matteo Ricci et Hsu Kuangxi entre  1595-98.    Elle témoigne de la route de l’évangélisation catholique vers la capitale Beijing, dynastie Ming (1368-1644). Dans une maison pastorale, il y a 50 laïcs qui suivent trois jours de sessions pour approfondir les enjeux dans La Joie de l’amour (Pape François, 2017).   Il y a deux réflexions principales : être humain comme être relationnel (Anthropologie Chrétienne) et éducation à la conscience (grâce  Divine) pour mieux vivre l’amour véritable et choisir ce qui plaît à Dieu dans nos relations interpersonnelles.

Taiyuan , Shanxi , Centre de Formation religieuse Chinoise. ( 2 ans )

Sr. Celia Chua est une des fondatrices de ce centre ( 2006 à aujourd’hui).  Elle donne un cours sur L’Anthropologie Chrétienne, sur la culture chinoise et l’introduction à l’Étude Mariale.

Les participantes  viennent des 39 congrégations venant de toute la Chine.

Du 2018-08-15 au 2018-09-27

Minuit moins une pour la planète

Ce ne sont pas seulement les grandes puissances qui doivent agir. En tant que citoyens de ce monde, rester les bras croisés et ne rien faire, c’est être complice de ce crime éhonté et irréversible que nous sommes en train de commettre. On ne le répétera jamais assez : chaque petit geste compte. Bien sûr, il faut recycler, composter, réduire notre dépendance aux sources d’énergie fossile, consommer des produits locaux, manger moins de viande, éviter de gaspiller l’eau chaude et l’électricité, etc. Tous ces petits gestes nous  rapprochent de ce but commun qu’est de préserver notre terre, certes, mais ils ne suffiront pas à atténuer ces changements climatiques s’ils ne sont pas accompagnés d’efforts quotidiens de sensibilisation et de rationalisation.

Chaque choix que nous faisons : l’achat de vêtements, les magasins que l’on fréquente, les produits que nous utilisons, les marques que nous achetons, etc., sont des décisions qui soutiennent les pratiques de certaines entreprises. Donc, acheter, c’est voter. Chaque personne convaincue représente des dizaines, voire des centaines de votes qui penchent dans une même direction. Qu’on soit au travail, à l’école ou chez soi, chaque personne sensibilisée, chaque geste posé par des gens qui ont la cause de l’écologie à coeur, représentent des pas de géant vers des sociétés plus conscientes de leur environnement, de la fragilité de ce dernier, mais également de l’importance de l’équilibre environnemental et de sa préservation. Dans notre intérêt et dans celui de tous.

 

HERITAGE

Un héritage sacré, notre Planète Bleue. Un cadeau du ciel que nous devons préserver. Pour y arriver, il n’y a pas de solution miracle. Il faut vaincre l’égoïsme, l’individualisme et l’attentisme chronique qui caractérisent nos façons de penser et nos manières de faire afin de favoriser l’entraide, la conscience et l’amour du monde qui nous entoure. À la base, il s’agit en fait d’une question d’amour. Aimons-nous assez cette planète pour arrêter de la détruire ? Aimons-nous assez la nature pour ne pas lui causer des torts irréparables ? Aimons-nous assez nos enfants et notre future descendance pour leur laisser un monde dans lequel il fait bon vivre ?

AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES.

Agissons. Maintenant.

Emilien Roscanu