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Juillet 2023

Du 2023-07-30 au 2023-09-30

Écotourisme

L’ÉCOTOURISME NE PEUT-IL DONC SE VIVRE QU’EN PARTANT? me suis-je demandé.

Car pour plusieurs les voyages sont rares, soit pour des raisons financières ou des raisons de santé. Ou encore par goût, tout simplement. Et puis, quoi qu’il en soit, même les plus grands voyageurs finissent bien par rentrer à la maison et, en définitive, passer plus de temps dans leur coin de pays que sous d’autres cieux.

UN ÉCOTOURISME RÉINVENTÉ

Il y a moyen de réinventer l’écotourisme afin de pouvoir s’y adonner sans avoir à faire ses valises. Il peut prendre une multitude de formes à chaque jour, à chaque heure. Rester dehors et profiter des chauds rayons du soleil, de la caresse de la brise, des couleurs et des parfums des fleurs du jardin. Contempler le disque d’argent de la pleine lune et le ciel criblé d’étoiles. Écouter la musique de la pluie ou le chant des cigales. Profiter du transport en commun et partir à la découverte des merveilles qui nous entourent et qui charment des gens venus d’ailleurs en touristes. Savourer les plaisirs tout simples de la vie, sans se lancer dans les dépenses folles et la consommation à outrance: la saveur de l’eau fraîche, de la crème glacée, des simples grillades, des légumes et fruits récoltés ici en abondance.

Et surtout, par-dessus tout, s’ouvrir le coeur pour aller à la découverte de ce qu’il y a de plus beau dans nos vies : le temps d’être avec ceux et celles qui nous sont chers. Jouer avec les petits et écouter leurs rires en cascades; partager des activités en couple ou en famille et se retrouver après s’être un peu perdu de vue; aller visiter un proche plus âgé ou malade pour faire fleurir un sourire. Tout cela est à portée de main et de coeur, et remplit notre âme de merveilleux souvenirs moins exotiques, mais tellement vrais. Autant de manières de profiter de la nature dans une perspective environnementale et de contribuer à notre bien-être et à celui de notre entourage; autant d’approches pour SE METTRE AU VERT et réussir, à la fois, à se ressourcer et à partir sans rien quitter.

AU COEUR DE LÉCOTOURISME

La nature ne peut être préservée sans que le meilleur de l’humain ne le soit aussi. Écoutez en tendant l’oreille de votre coeur ! disait saint Benoît. On pourrait bien compléter sa pensée en ajoutant : Regardez et sentez aussi avec votre coeur ! Cet été, laissons nos jours et nos nuits nous révéler l’incomparable beauté du quotidien, et savourons les moments ordinaires de l’existence remplis de grâce. C’est là une fabuleuse invitation à un écotourisme différent, celui du coeur et du quotidien, d’autant plus merveilleux qu’il est à la portée de tout le monde. 

Lorraine Pagé

Du 2023-06-13 au 2023-08-23

Un pêcheur madelinot et son Capitaine

Dans son livre, Claude Bourgeois écrit : Comme je ne sais jamais d’avance ce qui m’arrivera demain, en Toi, Dieu, je mets mon espérance; Toi, mon Capitaine (Dieu), tu connais tous mes besoins. Et si la tempête se déchaine et vient secouer mon bateau, reviens encore, mon Capitaine, apaiser le coeur de ton matelot. Ici, je pense au comportement des apôtres et à Jésus dont la barque fut secouée et brassée par la tempête (Lc 8, 22-25) : Maitre, nous allons mourir. Réveille-toi ! Cela ne te fait rien que nous périssions ! Jésus calma les flots et ses compagnons et leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore de foi ? Jésus cherche à brasser ses apôtres sans les rejeter, à les arracher aux marécages des opinions, des idéologies, des arguments d’autorité, à les laver pour qu’ils se débrouillent et s’appuient sur leur conscience. Je vous donne ma joie, dit-il, pour que votre joie soit parfaite. (Jean 15,11)

JÉSUS A PROPOSÉ UNE VÉRITÉ À FABRIQUER

Dans la vie quotidienne, Jésus nous bouscule comme il a bousculé ses apôtres. Il précise la cible qui lui importe et nous interroge pour nous inviter à faire reposer notre existence sur la seule RELATION filiale avec le Dieu qu’il appelle Père: Quand ton Amour brise nos chaines et nous libère de nos cachots, la vie n’est plus jamais la même. La liberté, ah ! Comme c’est beau. Jésus n’a pas institué une petite école pour que les Douze et les futurs chrétiens et chrétiennes soient les premiers instituteurs ou enseignantes : il a rassemblé un groupe de témoins du BOULEVERSEMENT que l’Évangile est capable de faire naitre et il les a dispersés. Souvent dans ces Évangiles, Jésus répondait à celles et ceux qui lui demandaient Es-tu le Messie ? par ces mots : C’est toi qui le dis ! Peut-être était-ce pour lui une façon pédagogique de dire : pense selon ton coeur, cesse de répéter n’importe quoi, écarte les arguments d’autorité, ne te laisse pas maquiller par la finesse des arguments, délivre-toi de la pression imposée par les foules, jase avec ta conscience... Jésus n’a pas cherché à se faire le représentant d’une tradition : il a tout donné pour que l’Amour soit la nourriture et le travail de tous les humains, il a tout donné pour que tous les humains adhèrent à l’Amour. Comme le dit Éric-Emmanuel Schmitt : Jésus n’est pas un dieu triomphant mais un Dieu qui fait triompher Dieu. Dans la barque secouée dont parle l’évangéliste Luc, les apôtres démontrent le type de foi qui les habite : une foi étroite grandement basée sur les opinions et les idéologies. Une foi qui doit être lavée ! Jésus ne les condamne pas (et pensons aussi à Zachée, à la Samaritaine, à Pierre...) : il les invite à grandir dans la joie, à réfléchir par eux-mêmes et à comprendre que c’est à l’intérieur qu’il faut chercher ce qui doit être fait pour ajuster leur cible nommée Amour : une tâche immense. Il les appelle à foncer et à avancer vers le large sans crainte, il ne leur propose aucun système de pensée, ne condamne pas l’erreur, mais les invite à lui faire confiance et les assure de sa présence et de celle de son Père qui habite en eux. Il les invite à ne pas construire un modèle d’humanité en fonction duquel nous jugerions les actions humaines mais à prendre l’être humain tel qu’il est, dans sa nature à la fois universelle et singulière et à ne juger ses actions qu’en fonction des raisons, des causes profondes qui les ont motivées.

Jésus se présente comme un sage pasteur non intéressé par un ensemble de concepts rassemblés dans une théorie, mais passionné par l’importance d’accueillir le temps présent et d’avancer vers le large pour rejoindre ceux et celles qui ont été bousculés, blessés. Il nous interroge et nous bouscule sur ce que nous produisons et sur ce que nous confie l’Avenir.

André Gadbois   AVRIL • MAI • JUIN 2019

Du 2023-05-19 au 2023-07-20

Pourquoi Dieu n'intervient pas

Ensuite quelqu'un a dit qu'il était préférable de ne pas lire la Bible dans les écoles... la Bible qui dit « tu ne tueras point, tu ne voleras point et aime ton prochain comme toi-même. Et on a dit OK.

Ensuite, le Dr Benjamin Spock a dit qu'on ne devrait pas donner de fessée à nos enfants lorsqu'ils manquent de discipline, parce que cela pourrait déformer leurs jeunes personnalités et endommager leur estime de soi (le fils du Dr Spock s'est suicidé). Et nous nous sommes dit qu'un expert sait certainement de quoi il parle, alors on a dit, OK.

Ensuite quelqu'un a dit que les professeurs et les directeurs d'école ne doivent pas discipliner nos enfants lorsqu'ils manquent de discipline. Et les administrateurs scolaires ont dit qu'aucun membre de la faculté de cette école ne doit toucher un étudiant lorsqu'ils manquent de discipline parce que cela nous ferait une mauvaise publicité et nous de voulons pas de poursuites judiciaires. (Il y a une grande différence entre la discipline et le fait de toucher, battre, gifler, humilier, etc.). Et on a dit, OK.

Ensuite quelqu'un a dit, laissons nos filles se faire avorter si elles le veulent, sans le dire à leurs parents. Et on a dit, OK

Ensuite un sage membre d'une commission scolaire a dit, étant donnés que les garçons sont ce qu'ils sont et qu'ils vont le faire de toutes façons, donnons-leur tous les condoms qu'ils veulent, pour qu'ils s'amusent autant qu'ils le veulent, et ils n'auront pas à le dire à leur parents, puisqu'ils pourront se les procurer à l'école. Et on a dit, OK.

Ensuite des membres de notre gouvernement élu ont dit que peu importe ce qu'on fait dans nos vies privées, du moment que cela n'affecte pas notre travail. Et, en accord avec cette affirmation, on a dit que peu importe ce que toute personne, incluant le Président, fait en privé, du moment que j'ai mon emploi et que l'économie roule.

Et quelqu'un a aussi dit « imprimons des revues avec des photos de femmes nues et appelons-ça une désignation saine et réaliste de la beauté féminine». Et on a dit, OK.

Et quelqu'un d'autre a poussé cette appréciation un peu plus loin et a publié des photos d'enfants nus et les a rendues disponibles sur internet. Et on a dit, O.K., ils ont droit à leur liberté.

Ensuite l'industrie du divertissement a dit produisons des émissions de télévision et des films blasphématoires, qui montrent violence et sexe illicite. Enregistrons de la musique qui encourage le viol, la drogue, le meurtre, le suicide et les thèmes sataniques. Et nous avons dit, ce n'est que du divertissement, cela n'a aucun effet négatif et puis de toutes façon, personne ne prend cela au sérieux, alors, allons-y.

Et nous nous demandons pourquoi nos enfants n'ont pas de conscience, comment il se fait qu'ils ne connaissent plus la différence entre le bien et le mal, et pourquoi cela ne les dérange plus de tuer des étrangers, leurs copains de classes et eux-mêmes.

Peut-être que, si on y pense suffisamment et assez longtemps, on peut trouver la réponse. Il se peut que cela ait un grand rapport avec « ON RÉCOLTE CE QUE L'ON SÈME. »

« Cher Dieu, pourquoi n'as tu pas sauvé la petite fille qui a été tuée dans sa classe? » Sincèrement, un étudiant inquiet.

La réponse : « Cher étudiant inquiet, Je n'ai plus le droit d'être dans vos écoles." Sincèrement, Dieu.

C'est drôle de voir à quel point il est facile de se débarrasser de Dieu et ensuite se demander comment il se fait que notre vie soit devenue un enfer. C'est drôle de voir à quel point on croit ce qui est écrit dans les journaux mais qu'on doute de ce qui est écrit dans la Bible.

C'est drôle de voir combien tout le monde veut aller au paradis, pourvu qu'il ne faille pas croire, penser, dire ou faire ce que dit la Bible.

C'est drôle de voir quelqu'un dire « Je crois en Dieu » mais suivre Satan, qui, au fait, « croit » en Dieu, lui aussi.

C'est drôle de voir combien il nous est facile de juger mais aussi difficile d'accepter de l'être.

C'est drôle de voir combien de blagues on peut envoyer par e-mail, et elles se répandent comme de la poudre mais quand on commence à envoyer des messages qui parlent du Seigneur, on y pense à deux fois avant de le partager.

C'est drôle de voir à quel point les messages obscènes, crus, et vulgaires passent aussi librement dans le cyberespace, mais les discussions publiques sur Dieu sont bannies des écoles et des lieux de travail.

C'est drôle de voir combien une personne peut être aussi zélée pour Christ le dimanche, et être tout aussi invisible le reste de la semaine.

Riez-vous?

C'est drôle de voir que lorsque vous viendrez pour diffuser ce message, vous ne l'enverrez pas à beaucoup de personnes de votre carnet d'adresses, parce que vous n'êtes pas sûr de ce en quoi ils croient, ou bien ce qu'ils penseront de vous pour leur avoir envoyé.

C'est drôle de voir combien je peux m'inquiéter davantage de ce que les autres pensent de moi que de ce que Dieu pense de moi.

Pensez-vous ?

Ann Graham.