Numéro octobre-novembre-décembre

Sommaire

Avec gratitude et audace... oser l’avenir ! – Micheline Marcoux, m.i.c.

À l’heure où Le Précurseur s’apprête à relever de nouveaux défis, la gratitude jaillit de mon coeur. Que de motifs de rendre grâce pour tout ce
qui a été réalisé par des milliers de femmes et d’hommes abonnés, depuis un siècle ! La reconnaissance n’est-elle pas une des caractéristiques
chères à la vénérable Délia Tétreault, notre fondatrice, elle qui a donné naissance à cette revue, projet novateur à l’époque ! Et voilà que nous
sommes à l’aube d’un renouveau ! De l’audace... pour oser l’avenir, oui, même à plus de cent ans !

Bienfaits de l’interculturalité – France Royer-Martel, m.i.c.

Au moment d’écrire, surgit à mon esprit le proverbe africain : Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Étonnée, je m’interroge. Un long temps de réflexion m’amène à saisir que le lien profond avec le titre de l’article est cette audace d’oser renaitre au rêve de Délia Tétreault, fondatrice, unique et identique à celui de Dieu et du Pape François : devenir frères et soeurs de tous, sans exception ! Je choisis d’énoncer quelques bienfaits interculturels. L’espace alloué est restreint et le sujet, trop large. Je mets donc en valeur certains bienfaits de l’interculturalité, lesquels gardent au coeur bien vivante l’Espérance inscrite au plus profond de l’être humain.

Première récipiendaire du prix PROMIS – PROMIS

Avant de se joindre comme bénévole à PROMIS, Lucille La Salle, m.i.c., a été missionnaire en Afrique, notamment au Malawi et en Zambie, pendant 20 ans. À son retour au pays, elle a choisi de s’impliquer à PROMIS afin de poursuivre sa mission d’aider les gens.
Durant plus d’une vingtaine d’années de bénévolat à PROMIS, Sr Lucille La Salle s’est impliquée dans le service de francisation en offrant des groupes de discussion aux nouveaux arrivants afin d’améliorer leur connaissance de la langue. Par la suite, elle est jumelée avec plusieurs familles du service de soutien aux familles. Parallèlement, elle participe à de nombreuses activités telles que : ateliers, cafés-rencontres, visites de certaines villes québécoises, assemblées générales annuelles, conférences publiques, etc.

Suivre le Christ jusqu’au bout – Des novices M.I.C. de Baguio

En réfléchissant sur les béatitudes comme fondement de la compréhension de l’engagement dans la vie religieuse et les conseils évangéliques, les jeunes en formation au noviciat interprovincial/régional anglophone de la Province de St Joseph, Philippines, ont ceci à partager

Tourner la page – Marie Nadia Noël, m.i.c.

Nous entendons souvent de la part de parents, des enseignants, parfois de nos proches : Il faut savoir tourner la page. Tourner la page c’est comme tout balayer d’un revers de la main ? Comme si rien n’avait jamais existé, rien n’avait jamais été ? Comme si tout pouvait s’effacer d’un seul coup, comme s’il fallait vite vite passer à autre chose ?

Comment aider une apprenante à tourner la page pour avancer dans sa vie d’étudiante sans la bousculer ! Puisque bien des fois se sont les autres qui voudraient tourner la page pour nous et à leur rythme à eux. Nous partageons avec vous le récit de Anna-Laura.

Oh ! Ce regard ! – Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.

Composer un chant, peindre une toile, l’artiste doit se sentir interpellé intérieurement et méditer longuement avant de se mettre à l’oeuvre. Noël Colombier a certainement plongé dans le regard de Jésus avant de composer son chant : Oh ! Ce regard, je ne l’oublierai jamais. L’artiste peintre du quatrième siècle, Lucas Cranach a muri longuement la vie de Jésus pour donner autant de profondeur, d’intensité à son regard sur la toile. À notre tour de nous laisser interpeller, toucher par ce regard. Un rendez-vous pour lui parler dans un coeur-à-coeur.

Oser renaitre : Le Précurseur d’hier à aujourd’hui – Éric Desautels

Le dernier numéro papier d’une revue ou d’un journal marque souvent les esprits et représente un tournant dans son histoire. Tandis que certains ferment définitivement leurs portes, d’autres promettent qu’il s’agit d’un « au revoir », tandis que d’autres s’adaptent et se renouvèlent en optant souvent pour une nouvelle forme. C’est dans cette dernière tendance que s’inscrit Le Précurseur avec son dernier numéro papier et sa transformation vers le numérique. Ce défi important s’inscrit parfaitement dans une certaine audace qui fait partie de son histoire centenaire. En fait, cette histoire reflète, sous différents angles,une nécessité constante de renaitre.

Soeurs et frères, tous ensemble – Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.

Vivre dans notre monde blessé ravive en nous un désir croissant de nous rencontrer et de réfléchir ensemble sur des sujets importants en cette période de défis pour l’Église et le monde. Lever les yeux et découvrir que le monde a besoin de nous, femmes et hommes ensemble. Le Seigneur ne nous invite-t-il pas à reconnaitre que nous devenons soeurs et frères en humanité dans cette condition de vulnérabilité ?

Recueillir la mémoire pour mieux envisager l’avenir – Maurice Demers

En ces temps où le rôle de l’Église catholique au XXe siècle est remis en cause, je tiens à vous partager mon expérience de dialogue avec des religieux. De 2016 à 2018, j’ai entrepris un projet visant à recueillir la mémoire des anciens missionnaires qui sont allés en Amérique latine, pour faire le point sur leurs expériences d’adaptation aux nouveaux territoires, de solidarité avec les gens et de renouvèlement de la foi. Afin de préserver ces expériences de vie, deux documentaires ont été réalisés avec l’aide de la cinéaste Stéphanie Lanthier, Mémoires de missionnaires catholiques en Amérique latine. Militance et droits humains pendant la guerre froide (2021) et Engagement, résistance et foi : les missionnaires québécois en Amérique latine (2020). Le site web https ://www.missionnairesquebecois.ca/ a été créé cette année pour héberger les deux documentaires.

Honneur à Mère Délia – Suzanne Labelle, m.i.c.

Depuis ses débuts, la revue missionnaire Le Précurseur a bénéficié de l’appui précieux de collaborateurs et collaboratrices qui sont également des amis et amies de la Vénérable Délia Tétreault et de notre Institut... À plus d’une reprise, notre revue a fait connaitre les Québecois et Québecoises qui lui ont toujours été fidèles, ceux et celles entre autres qui ont honoré Mère Délia en se dévouant à la propagation de la revue qu’elle avait fondée. Aujourd’hui, j’aimerais vous en présenter d’autres, venant d’ailleurs et que j’ai connus personnellement : ce sont des Cubains vivant aux États-Unis.

 

Un nouveau départ

UN NOUVEAU DÉPART

Au rythme des saisons, les feuilles des arbres nous émerveillent de leurs couleurs chatoyantes passant du jaune au rouge pour se renouveler au printemps d’un vert tendre rempli de promesse. Ainsi la revue Le Précurseur en finissant l’édition papier aura à se réinventer pour aller de l’avant. En fait, il faut savoir tourner la page pour renaitre.

En effet, depuis cent ans, Le Précurseur a su s’adapter aux multiples transformations de la société. Toujours en éveil, à l’écoute pour rejoindre un lectorat de façon efficace et garder le cap sur un message de joie et d’espoir. Suite à notre lettre-enquête, plusieurs de nos fidèles abonnées regrettent la fin de la revue papier et ne pourront plus nous suivre en raison de l’âge avancé et faute d’Internet. Notre coeur est triste et nous tenons à les remercier pour leur fidélité et leur témoignage affectueux. De nos jours, le numérique devient un impératif, un incontournable dans notre monde en perpétuel changement.

Combien de fois dans sa vie, notre fondatrice, la Vénérable Délia Tétreault, a eu à faire des choix difficiles mais après avoir prié, pris des informations, elle a avancé courageusement non seulement pour elle-même mais pour sa fondation et pour l’Église entière. Son leitmotiv :
courage et confiance. Oser s’engager sur des routes modernes qui nous dépassent avec la certitude que c’est le bon chemin. Allez de l’avant, oser renaitre.

Dans l’Évangile de Jean 3, 1-21, l’évangéliste nous présente Nicodème, un maître de la loi qui va de nuit consulter Jésus : Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Et Jésus lui répond : Tu dois re-naitre d’en haut. Wow, quelle réponse ! Re-naitre ? Malgré sa naïveté, il a compris
puisque nous le retrouvons à la fin de l’Évangile bravant les qu’en-dira-t-on et les soldats pour donner une sépulture décente à Jésus.

Aujourd’hui encore pour re-naitre, il faut se munir d’audace, avoir des convictions solides et avancer. Présentement nous sommes en état d’enfantement. Nous désirons un site Web où l’internaute se trouvera au coeur de la mission dans différents pays, goutera la joie d’une vie
internationale où l’interculturalité devient une richesse dans le respect de l’autre. Un clic vous transportera au coeur de ces cultures où nous
travaillons.

Que notre message passe dans le coeur de celles et ceux qui demeurent avec nous. Quant à celles et ceux qui nous quittent, soyez assurés que notre prière reconnaissante vous accompagne. Merci à vous tous !

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