Numéro Avril-Mai-Juin 2014

Sommaire

SOMMAIRE   

(Vol. 57, no2, /Avril*Mai*Juin 2014)

Rubrique

Vie spirituelle

Se débrancher pour être mieux brancher — André Gadbois

Le désert, c’est comme un « changement d’huile » qui nous permet de mieux entendre l’Autre et les autres. Ça évite les pannes de conscience.

Récemment, j’ai eu l’occasion de marcher dans le désert, de descendre au fond de plusieurs canyons et d’y voir le soleil uniquement par un tout petit orifice, de grimper sur de très hauts sommets rocheux et de rester bouche bée devant des kilomètres et des kilomètres de colonnes rougeâtres et finement ciselées, de pics rocheux tellement bien sculptés, sans végétation ou presque. Une occasion pour réfléchir, méditer, s’interroger sur le déroulement de la Création et de rendre grâces pour la beauté du monde. Sans m’y attendre s’est faufilé en moi, un jour, cet épisode dont trois des quatre évangélistes font mention : Jésus tenté au désert, un peu après son baptême dans le Jourdain, nous disent-ils. Le désert : synonyme de silence, de solitude, de dépouillement qui favorise la réflexion sur l’essentiel. Le désert, un lieu qui peut donner soif de vérité à la conscience et l’abreuver pour la route à parcourir. Le désert, un lieu qui peut affecter notre cerveau, le calmer, le disposer à la recherche intérieure.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Cultures et Mission

BOLIVIE - Des ados en mission ! — Christine Husson, l.o.p.

Il y a quelques années, en collaboration avec les Soeurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception, Christine et sa famille partaient pour la Bolivie. Une première expérience missionnaire familiale longuement réfléchie. Aujourd’hui, suite à cette expérience, Christine a le désir de transmettre aux jeunes du Québec l’entraide, la persévérance, la débrouillardise, le goût des autres, la connaissance de soi. À nouveau, Dieu lui fait signe et elle  répond à cet appel.

Partir avec sept ados pour un projet missionnaire, c’est tout une aventure ! L’idée a d’abord germé lors de notre témoignage familial sur notre année passée à l’Institut d’Éducation Rurale (IER) en 2009. Puis des jeunes se sont mis à dire « J’aimerais bien partir aussi »... et la réponse est venue naturellement : pourquoi pas ? On en parlait au sein de notre fraternité laïque dominicaine. Les parents trouvaient que ce serait une belle occasion pour leurs enfants de découvrir une autre réalité du monde. Ils étaient prêts à soutenir le projet. Les jeunes étaient enthousiastes, ils se connaissaient bien et avaient hâte de partir. Ils étaient prêts à s’investir dans le projet, à venir à des rencontres préparatoires et même à apprendre l’espagnol.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Jeunes

L'Etre et la conscience — Émilien Roscanu

Nous ne sommes pas seulement faits de chair et d’os, nous sommes plus que de simples organismes. Les humains sont sans conteste dotés d’intelligence, mais ce qui distingue réellement notre race du règne animal c’est que nous possédons une capacité d’avoir connaissance de notre propre existence. Autrement dit, nous avons une conscience. Nous avons en nous cette capacité d’être conscient du monde qui nous entoure, cette capacité d’émerveillement cette curiosité innée qui nous habite et qui nous pousse sans cesse vers l’inconnu, vers de nouveaux records. C’est grâce à notre conscience que nous sommes capables d’appréhender notre existence. On se situe  dans le temps et dans l’espace grâce à cette conscience. Nous sommes conscients de la durée finie de notre vie terrestre et on peut ainsi user de ce laps de temps qui nous est imparti, de la manière qui nous semble le plus juste, de la manière qui semble pour nous être emplie de sens. C’est en usant de notre conscience que nous sommes capables de donner un sens à nos actions, à notre vie tout entière.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Dossier

BRANCHÉ SUR FOI ?

Fukushima, peu d'espoir en vue Yoriko Takita

Située dans le nord-est du Japon, la ville de Fukushima est tristement célèbre dans le monde entier à cause du terrible tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé le 11 mars 2011. « Fuku » en japonais signifie « heureux » et « Shima » veut dire « terre », une terre couverte d’arbres et de beauté... Malheureusement, ces caractéristiques n’existent plus et Fukushima est maintenant synonyme de malédiction. Il y a peu d’espoir à  Fukushima et le temps semble s’être arrêté.

Sr Kyoko Takahashi, m.i.c., directrice de la maternelle Setagaya Seibo de Tokyo, a organisé la visite du site dans le cadre d’une journée d’étude.     Sr Kesayo Sato et Sr Sachiko Hongo, deux soeurs MIC, ont joint les rangs des enseignantes et ont pris part à la visite. Voici un extrait décrivant les observations de l’auteure, Yoriko Takita.

Sauvons les arbres de Baguio — Milagros Duque,  m.i.c.

Les arbres de Baguio, aux Philippines, sont la clé de la survie de cette ville bien-aimée. Non seulement ils fournissent l’oxygène nécessaire à la vie des habitants, mais absorbent le dioxyde de carbone, l’oxyde nitreux, l’oxyde sulfurique et d’autres gaz à effet de serre. Les arbres retiennent l’eau, empêchent l’érosion et les ruissellements excessifs. Le site de Luneta Hill et ses arbres n’ont pas qu’une importance écologique ou culturelle, mais ils ont aussi une valeur historique pour la ville de Baguio et pour les gens qui  l’habitent. Sans l’air frais et les arbres qui la caractérisent, la Cité des Pins ne pourrait être à la hauteur de sa renommée.

Et... le courant passait  — Marcelle St-Gelais, m.i.c.

En lisant cette page de vie missionnaire de soeur Marcelle, force nous est de constater qu’elle a toujours été branchée sur l’Essentiel : La Parole de Dieu. Lorsqu’elle conscientisait une situation-appel, le courant passait... Elle se branchait... et agissait, relevant ainsi de nombreux défis.

Conscientiser, pour moi, c’est entendre de l’intérieur un « appel particulier » à vivre pleinement à la « suite de Jésus »; c’est me brancher courageusement sur Sa Présence de Ressuscité pour lui consacrer ma vie. C’est un APPEL à tout quitter pour Le suivre et pour servir et je l’ai entendu fortement au coeur de mes études d’infirmière. Après mûres réflexions et prières, j’ai enfin dit « OUI » au Seigneur. Une très grande joie et une paix profonde m’ont envahie. Rien, ni personne ne pouvait me faire reculer, ni me faire changer d’idée. J’étais séduite par le Seigneur (Jr 20,7). En 1948, j’ai donc fait mon entrée à l’Institut des Soeurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

À propos des MIC

Une vie d'engagement (suite) Monique Cloutier, m.i.c.

Dans notre revue d’automne 2013, un interview présenté par Sr Huguette Turcotte, m.i.c., a suscité beaucoup d’intérêt. À la fin de l’entretien, elle invite Sr Monique Cloutier à donner suite à son long parcours de soixante ans au Japon. Dans le présent numéro, Sr Monique répond à l’appel.

MON ADAPTATION - Dès le début de mon apostolat au Japon, quand j’ai commencé à annoncer la Bonne Nouvelle, je me suis rendu compte que notre terminologie religieuse n’avait pas d’équivalent dans la langue japonaise et qu’il me fallait expliquer, paraphraser chaque terme pour en faire  comprendre le sens. Alors, pour pouvoir exprimer chaque réalité spirituelle en mots ordinaires, familiers à mes interlocuteurs, il m’a fallu en méditer, en repenser longuement le contenu. Ceci m’a amenée à approfondir et personnaliser ma propre foi, ce que je considère comme l’une des plus grandes grâces de ma vie missionnaire. Partie pour communiquer ma foi, c’est au Japon que je l’ai redécouverte !

Wongani, un rêve devenu réalité Huguette Ostiguy, m.i.c.

Après plusieurs mois de construction et de réparation, la nouvelle école primaire de Wongani au Malawi a accueilli plus de 120 enfants de la première à la cinquième année. La cérémonie d’ouverture a été riche en émotion pour les religieuses MIC africaines. Le rêve d’avoir une école primaire, en plus de notre maternelle, est enfin devenu réalité.

Statistiques sur le Malawi Le Malawi couvre une superficie de 118 000 km2 et compte une population de 16 777 547 habitants (juillet 2013). Enclavé dans le continent africain, le Malawi est un des pays les plus densément peuplés du monde et un des moins bien développés. Il occupe le 160e rang sur 182 parmi les pays les plus pauvres. Près de 85 % de la population est rurale et exerce une agriculture de subsistance avec un revenu annuel de moins d’un dollar par jour... L’espérance de vie est de 55 ans et le taux de mortalité infantile est de 79 décès pour 1 000 naissances. Le taux de prévalence du VIH/Sida est élevé et prive le pays de sa main-d’oeuvre tout en coûtant cher au trésor public.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

Retour vers le haut

Printemps 2014

Au temps de Jésus, un homme, petit de taille, désirait voir ce qui se passait. Alors, il s’est « branché » ! Il est monté sur la branche d’un sycomore et sa vie a changé...
Aujourd’hui, qui ne se sent pas petit devant les conséquences de la mondialisation, la vitesse des communications et le progrès incessant de la technologie ? Un désir de mieux voir, mieux comprendre nous incite à nous brancher sur les réseaux sociaux. Oui, de nos jours, c’est bon d’être branché, mais sur quoi et pourquoi ? Zachée, notre homme « branché », a attiré l’attention de Jésus : Zachée, descends vite, il me faut demeurer chez toi (Luc 19,6). Cette rencontre et ce regard de tendresse le touchent, il comprend qu’il a du prix aux yeux de Dieu. Et son regard sur les autres et sur l’humanité entière change. Percepteur d’impôts, il en profitait pour escroquer ses concitoyens et s’enrichir à leurs dépens. Soudain, il est animé d’un élan généreux et il est prêt à tout donner. Nous avons maintes occasions de réaliser que notre vie et celle des autres ont de la valeur, que chaque personne est importante aux yeux de Dieu. Cette prise de conscience éveille le coeur missionnaire, sensible à bien des abus qui se passent dans le monde et le poussent à la révolte. Pourquoi alors ne pas faire preuve d’altruisme et participer à des oeuvres caritatives ?

Ce numéro de la revue nous montre qu’il est bon de se brancher pour mieux écouter, réfléchir et s’engager afin d’aider des personnes à avoir une vie plus humaine, telle Christine qui, en Bolivie, a motivé des ados à participer à des actions positives tandis qu’au Japon, un groupe est revenu plus sensibilisé suite à leur visite des lieux du désastre causé par le tremblement de terre et le tsunami. Ils ont appris qu’en toute circonstance, l’aide est appréciable, mais qu’il faut aussi se retrousser les manches et se mettre au travail. André, Émilien, Marcelle nous entrainent dans une réflexion profonde qui démontre que ce n’est pas tout de se brancher, mais que l’important est de se poser la question : Sur quoi et pourquoi suis-je branché ?

L'équipe

ÉQUIPE DU PRÉCURSEUR

Membres de l'équipe éditoriale

Marie-Paule Sanfaçon, directrice et rédactrice en chef

Originaire de Québec, missionnaire en Haïti, Sr Marie-Paule a travaillé auprès  de la jeunesse haïtienne dans le réseau de la catéchèse secondaire et de la pastorale jeunesse.

Aujourd’hui, elle est directrice de la Presse Missionnaire M.I.C. et supérieure provinciale de la province canadienne M.I.C.

Carole Guévin, adjointe à la direction

Adjointe à la Presse Missionnaire MIC, Carole a été missionnaire au Liban et au Nicaragua.

Traductrice : Français à l’Anglais – MIC Mission News

Sr Claudette a été missionnaire au Malawi, Afrique. Elle a aussi travaillé dans les archidiocèses de San Francisco (Californie), Toronto (Ontario) et Vancouver (Colombie Britannique) comme coordonnatrice et promotrice des activités missionnaires archidiocésaines. Dans le contexte paroissial, elle a coordonné les programmes d’éducation chrétienne et a accompagné les jeunes dans leur cheminement de foi.

André Gadbois, membre de l'équipe éditoriale

Marié et père de deux enfants, André Gadbois, après plusieurs années en travail pastoral, a enseigné 20 ans auprès des enfants en grandes difficultés d'apprentissage et a été directeur d'école durant 10 ans. Très impliqué auprès des catéchumènes de l'Église de Montréal, il est le directeur de leur journal, le Sénevé.

Louisa Nicole, m.i.c., membre de l'équipe éditoriale

Sr Louisa a été missionnaire au Japon. Actuellement, elle est formatrice en chef des maîtres et des animateurs pour les programmes d’Autogestion de la Douleur et des Maladies chroniques chapeautés par le Centre de santé de l’Université McGill pour le secteur francophone. Sr Louisa fait aussi de l’accompagnement spirituel selon la pédagogie ignatienne, collabore au catéchuménat des adultes et accompagne les AsMIC de Granby.

Léonie Therrien, m.i.c., membre de l'équipe éditoriale

Occupation : Elle est membre de l’équipe de rédaction de la revue missionnaire Le Précurseur. Elle est responsable d’un groupe d’Associés (ASMIC).

Expériences : Éducatrice; animatrice de groupe de jeunes et d’Associés; animation missionnaire dans une équipe intercommunautaire.

 

Émilien Roscanu, membre de l'équipe éditoriale

Émilien Roscanu est étudiant en sciences humaines au CÉGEP. L’histoire et la politique le passionnent, tout comme les arts de la scène et l’art dramatique. Il est un jeune homme passionné, engagé dans la communauté, et il adore les débats d’idées.

Pour nous joindre

Vous avez des questions, des commentaires...

Nom
Courriel
Message

Veuillez prouvez que vous êtes humain en cochant la case si dessous.

Nos coordonnées

Adresse : 120, Place Juge-Desnoyers
Laval, Qc
Canada H7G 1A4
Téléphone : 450-663-6460
Fax :450-972-1512