Numéro Avril-Mai-Juin

Sommaire

(Vol. 60, no2, /Avril-Mai-Juin 2017)

Rubrique

Vie spirituelle

L'étroitesse de la quotidienneté  — André Gadbois

Jésus, un fauteur de troubles qui a défait le tricot trop serré de son peuple

Depuis des siècles, dans villes et cités, des temples majestueux et grandioses ont été érigés à grands frais et grâce aux efforts physiques des travailleurs sur les chantiers. La vie de ces derniers ne pesait pas beaucoup dans la balance des princes. Ces temples avaient et ont encore pour objectifs de faire reconnaitre, d’adorer et de proclamer la Force d’un Être suprême ou d’une catégorie spéciale d’êtres « supérieurs » au monde ordinaire qui court les rues. Parfois, ces petites gens obtenaient la super permission d’y pénétrer sur la pointe des pieds, d’admirer la richesse étalée et d’en visiter une section. Ces temples, qui s’imposaient dans la cité, continuent de le faire encore aujourd’hui, grâce à leurs riches propriétaires habiles à tirer les ficelles pour faire germer des dollars. On les nomme parfois la haute gomme ou la classe supérieure,
celle qui influence le gouvernement en place, celle qui éclaire et dirige le peuple, celle qui sait, celle qui trace le chemin, celle qui est riche, celle qui fixe les classes de ce monde afin qu’il y ait de l’ordre et que « ça marche correctement », car elle possède la clé du bonheur.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Culture et Mission

Le « Nous », cette somme de « Je » — Audrey Charland

Les remises en cause semblent le lot de la nature humaine, émergeant par le biais des différentes tribulations de nos existences. Même les aspects que plusieurs considèrent comme étant des certitudes inébranlables peuvent faire l’objet de doute. À ce propos, nombreuses furent les religieuses, rencontrées dans le cadre de la rédaction de mon mémoire, qui avouèrent avoir été, dans le courant de leur vie, appelées à réévaluer les tenants et les aboutissants de leur foi.

La constatation d’évoluer dans un milieu plus souvent bombardé que pacifié m’amena à réfléchir quant à la place de mes valeurs et croyances dans ce capharnaüm socioculturel.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Jeunes

Nous, le Monde - Emilien Roscanu

Une nouvelle année est souvent l’occasion de dresser le bilan de nos accomplissements et de prendre le temps de réfléchir à nos choix et à leurs conséquences. Avec près de 7 milliards et demi de personnes sur la terre, les défis du vivre ensemble sont énormes. Souhaiter plus de paix dans notre monde ne devrait pas être synonyme de faire des promesses creuses, mais plutôt d’avoir envie d’agir et de s’ouvrir. La paix durable, celle qui permet aux humains de se réaliser et de vivre dans des conditions respectables, n’est pas simple à réaliser. Nous pouvons, dans nos choix quotidiens, travailler à faire la différence en combattant les fléaux de notre temps : le racisme, le sexisme et les inégalités.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Un bout de doigt vaut bien deux dents — Suzanne Labelle, m.i.c.

Cette histoire vraie remonte à un certain nombre d’années... Sr Suzanne vivait en Bolivie, en haute montagne, à plus de 2 500 mètres d’altitude. Huancarani, où elle demeurait avec quelques compagnes, était alors un village sans électricité ni eau courante, dans une des régions les plus pauvres du pays. Elle était heureuse d’y exercer sa profession. Étant non seulement l’unique médecin, mais le seul agent de
santé à une centaine de kilomètres à la ronde, la besogne ne manquait pas.

LIRE LA SUITE (abonnez-vous Le Précurseur)

Dossier

OUI, JE NOUS VEUX !

Le cri du coeur des pauvres du Malawi — Huguette Ostiguy, m.i.c.

LE MALAWI : AU PASSÉ ET AU PRÉSENT
Jadis le Malawi était un beau pays prospère, doté d’un grand lac bleu et de montagnes couvertes de forêts, parsemé de plusieurs petites rivières cristallines et de grands jardins verts. Les enfants pouvaient manger les fruits qui tombaient des arbres et les gens étaient souriants et accueillants. Aujourd’hui, lorsqu’on voyage à travers le pays, il est attristant de voir les montagnes dénudées, les arbres fruitiers presque vides le long des routes, les ruisseaux rétrécis et les récoltes insuffisantes malgré le travail des paysans. Tout cela est le résultat de la sécheresse qui perdure et qui, avec les inondations, a détruit les récoltes dans plusieurs régions du Malawi. Ainsi, des 17 500 000 habitants
du Malawi, les 80 % vivant en zone rurale et dépendant de l’agriculture doivent trimer dur pour survivre. On estime à 6 millions le nombre de personnes qui souffriront de la faim avant la prochaine récolte.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

Non à la haine ! — Suzanne Boivin

Est-ce un slogan qu’on peut entendre scander dans les rues de Montréal ? Eh bien non. Il s’agit plutôt d’un mouvement d’envergure mondiale adopté par de nombreux parlements européens et soutenu par le pape François et le dalaï-lama, pour ne nommer que ces personnalités. Ce mouvement de jeunes, qui vise à encourager la prise de parole respectueuse sur Internet, commence à se faire connaitre au Québec. Par l’éducation et un positionnement public ferme contre les abus langagiers haineux, le Mouvement international contre le discours de haine en ligne (le « Mouvement ») cherche à éliminer les conséquences désastreuses de ces propos sur chacun.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)


Missionnaire ad gentes « recyclée » — Librada Bantilan, m.i.c.

Chez les MIC, rien n’a jamais pu les empêcher d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non chrétiens des Philippines. Sr Librada s’est entretenue avec Sr Elizabeth Relación, une MIC très engagée auprès des tribus indigènes.

En 1979, la mise en oeuvre d’un programme d’évangélisation élaboré par les MIC commença avec la fondation de deux missions auprès des tribus aborigènes des Philippines : l’une au Miarayon, Bukidnon, et l’autre à Malita dans le Davao du Sud. Afin d’être bien préparées, les responsables de ces deux missions suivirent des séminaires sur le développement humanitaire et des cours intensifs en anthropologie et en
langues tribales.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

À propos des MIC

Vivre avec ma différence — Gabrielle Drouin, m.i.c.

C’est avec joie et même reconnaissance que Soeur Gabrielle Drouin relève le défi de nous raconter l’histoire de sa longue vie, dont 52 ans
vécus à Taïwan, où elle a eu à vivre avec sa différence, tout en essayant d’éviter d’être piégée par la solitude qui risquait de tout gâcher. Voici son témoignage.

DÉPART D’INVERNESS
C’est à 19 ans que je quitte mon village d’Inverness, au Québec, pour répondre à l’appel reçu à l’école primaire lors du passage d’un missionnaire oeuvrant en Afrique. Le récit qu’il nous fit de son incapacité à répondre seul aux besoins de sa mission, au loin, me plongea dans un autre monde, très différent de mon monde si calme et paisible. J’éprouvai une grande tristesse et je sentis le besoin, le soir, de demander à mes parents de me permettre de réfléchir avant de monter me coucher... Ce qui me fut accordé dans l’étonnement. J’avais 8 ans ! Et c’est à ce moment que j’ai perçu l’appel à être missionnaire moi aussi, un jour. J’étais déjà différente... et je vivais ainsi, habitée par ce grand rêve, jusqu’au jour où je fus accueillie au noviciat MIC, à Laval, en 1951.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)

Dans mon coeur — Suzanne Morneau, m.i.c.

Entrer dans la culture d’un peuple demande temps et amour. Après quarante ans de vie au Japon, Sr Suzanne nous parle du langage des fleurs, une spécialité japonaise.

LIRE LA SUITE(abonnez-vous Le Précurseur)


Mon faire-part

Oui, je nous veux ! Une promesse de mariage ? Voilà, je vous invite, voici mon faire-part pour cette heureuse occasion.

Des épousailles avec l’humanité, un peu original, pas vrai !

Dans un temps où les guerres ne cessent de faire des ravages, où les nations construisent des murs entre elles et où on acclame des dictateurs, il est temps d’établir des contrats de mariage entre les politiciens et le peuple dans le respect d’une justice équitable et dans le partage d’un amour sincère. Oui, je nous veux, c’est dire non à la violence, à la haine, oui, au respect de l’autre dans sa différence.

Nous avons sous les yeux de beaux exemples d’apôtres de la paix : Gandhi, Mandela, Jean Vanier, le pape François, et certainement
quelqu’un tout près de vous, dans votre entourage. Ils ont choisi de marcher dans les pas de Jésus de Nazareth. Jésus a banni les préjugés
en prenant la défense de la femme adultère, en appelant Matthieu, le percepteur d’impôts, à sa suite et en accueillant le larron sur la croix.
Jésus regarde la personne dans sa vérité, selon la loi du coeur.

Aujourd’hui encore, des jeunes n’ont pas peur d’afficher leur foi, font fi des qu’en-dira-t-on et marchent selon leurs convictions profondes. Ils
se disent deuxième après Jésus, d’autres militent contre la haine dans nos sociétés et d’autres, plus radicaux, offrent leur vie entière à la mission de Jésus pour se faire tout à tous, pour le bien de tous.

Mon faire-part n’exige pas de cadeau comme à un mariage, mais invite plutôt à bannir de notre vocabulaire tout ce qui est teinté de
mépris pour l’autre, tout ce qui peut susciter l’aversion ou la haine afin d’établir une société de paix, de respect et d’amour.

Le Christ est venu établir une terre nouvelle, son Royaume. Nous y sommes conviés. À nous de répondre à cette invitation, de prendre part
à la noce. Le faire-part est sur la table, Oui, je nous veux.

Merci d’y répondre.
Bonne lecture !

L'équipe

Membres de l'équipe éditoriale 

Marie-Paule Sanfaçon, directrice et rédactrice en chef

Originaire de Québec, missionnaire en Haïti, Sr Marie-Paule a travaillé auprès  de la jeunesse haïtienne dans le réseau de la catéchèse secondaire et de la pastorale jeunesse.

Aujourd’hui, elle est directrice de la Presse Missionnaire M.I.C.

Carole Guévin, adjointe à la direction

Adjointe à la Presse Missionnaire MIC, Carole a été missionnaire au Liban et au Nicaragua.

Traductrice : Français à l’Anglais – MIC Mission News

Sr Claudette a été missionnaire au Malawi, Afrique. Elle a aussi travaillé dans les archidiocèses de San Francisco (Californie), Toronto (Ontario) et Vancouver (Colombie Britannique) comme coordonnatrice et promotrice des activités missionnaires archidiocésaines. Dans le contexte paroissial, elle a coordonné les programmes d’éducation chrétienne et a accompagné les jeunes dans leur cheminement de foi.

André Gadbois, membre de l'équipe éditoriale

Marié et père de deux enfants, André Gadbois, après plusieurs années en travail pastoral, a enseigné 20 ans auprès des enfants en grandes difficultés d'apprentissage et a été directeur d'école durant 10 ans. Très impliqué auprès des catéchumènes de l'Église de Montréal, il est le directeur de leur journal, le Sénevé.

Audrey Charland, membre de l'équipe éditoriale

Âgée de 25 ans et bientôt diplômée d’une maîtrise en sciences des religions, l’auteure prête sa plume à un nouvel exercice de style : après le mémoire, l’article! Ayant étudié l’histoire de religieuses catholiques missionnaires en Inde, la voilà désormais agente de communication et de développement au sein de l’équipe de la Presse Missionnaire MIC. Ce poste lui permettra de mettre à l’épreuve ses connaissances et ses aptitudes et de relever maints défis.


Léonie Therrien, m.i.c., membre de l'équipe éditoriale

Occupation : Elle est membre de l’équipe de rédaction de la revue missionnaire Le Précurseur. Elle est responsable d’un groupe d’Associés (ASMIC).

Expériences : Éducatrice; animatrice de groupe de jeunes et d’Associés; animation missionnaire dans une équipe intercommunautaire.

 

Émilien Roscanu, membre de l'équipe éditoriale

Émilien Roscanu est étudiant en communication politique à l'UQÀM. L’histoire et la politique le passionnent, tout comme la radio et le journalisme. Il est un jeune homme passionné, engagé dans la communauté, et il adore les débats d’idées.

Pour nous joindre

Vous avez des questions, des commentaires...

Nom
Courriel
Message

Veuillez prouvez que vous êtes humain en cochant la case si dessous.

Nos coordonnées

Adresse : 120, Place Juge-Desnoyers
Laval, Qc
Canada H7G 1A4
Téléphone : 450-663-6460
Fax :450-972-1512