
Numéro Juillet-Aout-Septembre
Sommaire
(Vol. 61, no 3 /Juillet-Aout-Septembre 2018)
Rubrique
Vie spirituelle
Quelle équipe ! – André Gadbois
Au pays du Québec, on dit qu’il y en a quatre et qu’elles sont assez différentes l’une de l’autre. Réunies, ces quatre merveilles deviennent des
profs très habiles, capables de nous enseigner l’art de vivre sereinement et harmonieusement. Selon mon expérience de septuagénaire, elles
ne se nuisent pas, ne se jalousent pas, s’acceptent généreusement et se complètent humblement. J’ose écrire qu’elles sont étonnantes de bonté et que leurs « leçons » sont surprenantes de subtilité... un peu comme les paraboles du Prophète de Nazareth : elles dérangent et provoquent de petites « résurrections ». Parfois elles bousculent et nous fâchent, nous défient et nous renversent. Le silence est requis
pour découvrir leurs riches messages et marcher avec elles...main dans la main ! Elles ne tapent pas sur les doigts des individus qui se moquent d’elles ou ne les saisissent pas : sans prétention, elles invitent plutôt à l’observation patiente, au dialogue et au partage des talents. Elles invitent à regarder autrement, à prendre le risque de l’errance quelque temps.
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Cultures et Mission
Se familiariser avec la différence – Maurice Demers
Les voyages culturels dans les pays du sud ont la cote dans les écoles du Québec. Plusieurs écoles secondaires et des cégeps organisent des séjours en Amérique latine ou en Asie pour offrir une expérience culturelle à leurs étudiants et leur permettre de se familiariser avec
une culture et des sociétés différentes proposant d’autres façons de vivre et de concevoir la politique et l’économie.
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Jeunes
Le bourgeon d’une vie meilleure – Émilienne Raherimalala
Le monde d’aujourd’hui est avide de plaisir de façon excessive et cherche à demeurer sans cesse dans un état de bien-être. Nous souhaitons croquer dans la vie pour en profiter pleinement, mais les dictats de performance nous vident et nous ne cessons de rechercher les moyens pour prolonger cet état de bienêtre spirituel et physique.
Les fantaisies de Dieu dans la vie de Délia – Suzanne Labelle, m.i.c.
À brebis tondue, Dieu mesure le vent, nous dit un proverbe. Considéré autrement, c’est ce même Dieu qui prend plaisir à donner à chaque «brebis » tout ce dont elle a besoin pour se protéger du vent, pour répondre à sa mission dans le monde. C’est ainsi que les futurs chefs de file sont habituellement dotés d’un esprit d’avant-garde qui les porte vers des initiatives parfois surprenantes.
Ainsi en fut-il pour Délia Tétreault, avant même de devenir fondatrice d’un institut religieux. Elle se distingua si bien par ses idées nouvelles qu’elle s’attira les jugements étonnés de personnes bien pensantes qui n’avaient pas la même largeur de vue. Lors d’un séjour dans une communauté religieuse, à 18 ans, elle y fut jugée « espiègle, désinvolte, émancipée, un peu exaltée ». Espiègle ? Peut-être était-elle trop
joyeuse pour cadrer avec l’idéal teinté de jansénisme de l’époque. Désinvolte ? On peut supposer qu’elle exprimait trop librement des opinions personnelles, originales et peu conformes aux idées reçues. Émancipée ? Elle était déjà éveillée aux besoins de l’univers, plus ouverte sans doute que son milieu en fin de 19e siècle. Exaltée ? Parler de vision d’avenir, d’inspiration hors norme était sûrement suspect dans son entourage.
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Dossier
MORDRE DANS LA VIE
Projet PRÉCI — Madagascar – Thomas Cardinal
C’est avec joie et fierté que l’équipe composée de cinq étudiants de l’ÉTS (Janick Lavoie, Pascal Pelletier-Dubé, Thomas Cardinal, Jean-Simon
Forest et Annabelle Boinet) s’est jointe à la grande famille du PRÉCI à l’automne 2016. Ces étudiants, touchés par les inégalités dans le monde, ont décidé de contribuer à leur échelle à un projet d’ingénierie s’articulant autour des notions de partage, d’humanité et de coopération.
En résumé, le projet consistait en la planification, la recherche de financement, la conception ainsi que la construction d’un centre médical pour
la communauté d’Ambatofotsy. Ce village, situé à 300 km au centre-ouest de la capitale Tananarive, compte un peu moins de 4 000 habitants et n’a pas accès à l’électricité ni à l’eau potable. Il n’y avait aucun établissement offrant des soins de santé dans les environs, si bien que les villageois devaient marcher plus de trois heures pour en trouver un. C’est avec détermination et persévérance que l’équipe du PRÉCI a mené à terme ce projet qui permet désormais aux habitants d’accéder à des soins médicaux essentiels et aux femmes d’accoucher dans des conditions sanitaires adéquates.
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Plaisirs d’été – Éric Desautels
La saison estivale représente un moment privilégié et attendu avec impatience par un grand nombre. C’est le temps des vacances, période de repos et de plaisirs. Si les gouts contemporains mettent l’accent sur le tourisme, le retour aux sources ou les activités en pleine nature, certains tendent surtout à s’amuser, faire du sport ou découvrir de nouveaux loisirs.
J’ai pu constater, lors d’entretiens récents avec des missionnaires de différentes congrégations, l’importance des loisirs dans leurs pays d’adoption, comme le soccer, le tricot ou l’artisanat. Je me suis demandé quels étaient les sports et les loisirs qu’eux-mêmes y pratiquaient ?
Quelles étaient leurs activités estivales ? Comment partageaient-ils leurs passions avec les populations d’ici et d’ailleurs ?
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Un travail d’espoir en Haïti – Mésina Paulémon, m.i.c.
Née à Potino, Haïti, Sr Mésina, bachelière en théologie pastorale de l’Université de Sherbrooke, s’engage avec enthousiasme au service de l’Église de son pays. Non satisfaite de distribuer un pain spirituel, elle s’ingénie à développer la confiance en soi chez la femme haïtienne
et à lui procurer des moyens de subsistance.
TROUVER LE PAIN SPIRITUEL
Présentement en Haïti, j’aide les gens autour de moi à régler leurs problèmes matériels, mais je les aide aussi à trouver le pain spirituel. Les moyens que je prends pour y arriver sont la nouvelle évangélisation et la catéchèse. Je suis contente de réaliser cette mission pour l’Église haïtienne, en collaboration avec les directeurs diocésains. À la demande de Mgr Chibly Langlois, président du bureau de la catéchèse, et du père Romel Eustache, directeur, j’ai été nommée coordonnatrice du bureau de la Commission nationale de catéchèse. Je travaille en collaboration avec les prêtres responsables de la catéchèse dans les dix diocèses du pays.
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À propos des MIC
Le chemin de l’être – Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.
En Haïti, le peuple vit des situations bouleversantes qui l’affectent profondément. Que ce soit la pauvreté, les cataclysmes naturels ou encore les conflits quotidiens, la personne qui vit ces traumatismes a parfois de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel. Sr Micheline Joseph, directrice d’école, a vécu des situations déchirantes et a réalisé, qu’en plus de sa formation religieuse et d’éducatrice, elle avait besoin d’une base solide en psychologie pour aider les autres à mieux se comprendre, car essayer de comprendre le cheminement d’une personne est toujours un procédé complexe.
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Des jeunes en quête de sens – Cecilia Hong, m.i.c.
Quelle image le mot jeunesse évoque-t-il pour vous ? Un groupe d’ados qui ne cherchent qu’à s’amuser et à se divertir ? Ce n’est pas toujours le cas, car nous oublions qu’au fond d’eux-mêmes, les jeunes sont « sans repos ». Ils se posent constamment des questions sur leur identité et sur le sens de leur vie. Ils ont grand besoin d’appartenir à un groupe et d’être acceptés. Toutefois, sans guide ni soutien, plusieurs se perdent le long du chemin et adoptent des comportements de dépendance ou développent des problèmes affectifs et de personnalité. Nous devons nous occuper des jeunes, les guider et les soutenir. Les jeunes sont intéressants, généreux, passionnés, dynamiques et pleins de potentiel. Ils
sont talentueux, mais fragiles. Comme les graines que l’on sème, ils ont besoin de bonne terre et de soins attentionnés pour fleurir et s’épanouir. Jean-Paul II avait saisi leur désarroi et c’est pour eux qu’il a créé la Journée internationale de la jeunesse. Depuis, des millions de jeunes ont été profondément touchés et ont changé leur vie, le Christ s’est imprimé au plus profond de leur coeur.
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Urgent texto...
« Vite, réponds-moi, je suis au bord de l’abime... » Recevoir un texto semblable viendrait nous chercher au plus profond de notre coeur n’est-ce pas ? Et pourtant, combien de jeunes et de moins jeunes, désemparés, se suicident sans recevoir de secours. Que ce soit en Corée, au Japon ou ici, au Québec, les statistiques démontrent un taux toujours important de suicide. Que se passe-t-il dans nos sociétés modernes ?
La recherche excessive du bien-être, la course à la performance, la superficialité mondialisée, l’égocentrisme poussé à l’extrême peuvent décourager les plus tenaces…
Dernièrement, j’ai rencontré des jeunes qui n’ont pas hésité à s’engager pour une bonne cause. À Madagascar, des finissants québécois en ingénierie se sont investis dans la construction d’un centre médical, en région isolée, pendant des mois afin de créer un climat de dignité et de respect des personnes. Des étudiants du secondaire de la région de Sherbrooke sont allés au Costa Rica pour se dépayser, se familiariser avec une autre culture et, à leur retour, ils se sont engagés auprès de leur propre communauté. Des démarches importantes qui donnent une autre vision du monde et développent le gout de coopérer à sa transformation.
De nos jours, plusieurs entreprennent des études en psychologie pour comprendre davantage les autres et les aider à surmonter les difficultés de la vie. Sr Micheline n’a pas hésité à se remettre aux études pour aider ceux et celles qui souffrent, spécialement en Haïti. Sr Cecilia donne des sessions aux jeunes pour qu’ils se comprennent mieux et s’orientent vers un idéal de vie. Éric nous montre l’importance du sport dans la vie des jeunes, une activité toujours exploitée par les missionnaires.
En pleine saison estivale, saisissons ce moment idéal pour mordre dans la vie en passant de beaux moments en famille, en prenant le temps de se reposer, de descendre en soi pour se comprendre et de regarder la vie avec enthousiasme.
Comment se fait-il que tant de personnes désespèrent de la vie ? Une question qui m’habite... Nous sommes parfois ébranlés par ce que nous voyons et entendons.
Mordre dans la vie pour un monde plus fraternel, un vivre ensemble où la joie de la rencontre de l’autre (non virtuelle) nous donne l’espoir d’un monde meilleur et chanter avec Jean Ferrat Que c’est beau la vie ou What a Wonderful World de Louis Armstrong...
L'équipe
Membres de l'équipe éditoriale
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Marie-Paule Sanfaçon, directrice et rédactrice en chefOriginaire de Québec, missionnaire en Haïti, Sr Marie-Paule a travaillé auprès de la jeunesse haïtienne dans le réseau de la catéchèse secondaire et de la pastorale jeunesse.Aujourd’hui, elle est directrice de la Presse Missionnaire M.I.C. |
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Traductrice : Français à l’Anglais – MIC Mission NewsSr Claudette a été missionnaire au Malawi, Afrique. Elle a aussi travaillé dans les archidiocèses de San Francisco (Californie), Toronto (Ontario) et Vancouver (Colombie Britannique) comme coordonnatrice et promotrice des activités missionnaires archidiocésaines. Dans le contexte paroissial, elle a coordonné les programmes d’éducation chrétienne et a accompagné les jeunes dans leur cheminement de foi. |
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André Gadbois, membre de l'équipe éditorialeMarié et père de deux enfants, André Gadbois, après plusieurs années en travail pastoral, a enseigné 20 ans auprès des enfants en grandes difficultés d'apprentissage et a été directeur d'école durant 10 ans. Très impliqué auprès des catéchumènes de l'Église de Montréal, il est le directeur de leur journal, le Sénevé. |
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Audrey Charland, membre de l'équipe éditoriale
Âgée de 25 ans et bientôt diplômée d’une maîtrise en sciences des religions, l’auteure prête sa plume à un nouvel exercice de style : après le mémoire, l’article! Ayant étudié l’histoire de religieuses catholiques missionnaires en Inde, la voilà désormais agente de communication et de développement au sein de l’équipe de la Presse Missionnaire MIC. Ce poste lui permettra de mettre à l’épreuve ses connaissances et ses aptitudes et de relever maints défis. |
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Éric Désautel, membre de l'équipe éditorialeÉric est candidat au programme de doctorat en sciences humaines(Ph.D), au Centre d’études interdisciplinaires en sociétéet culture (CISSC) de l’Université Concordia. |
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Maurice Demers, membre de l'équipe éditorialeMaurice Demers est professeur agrégé au département d’histoire,Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke.Il est jeune père de 3 enfants
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